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Festival des pratiques partagées : le sport pour aller au-delà des différences
Le 23 mai dernier, 6 jeunes de l’Institut médico-éducatif( IME) de Soubiran (Villepinte, Seine-Saint-Denis) ont participé à la 10e édition du Festival de pratiques partagées, organisée au complexe sportif Delaune de Stain (Seine-Saint-Denis). Cet événement est l’aboutissement d’un projet de plusieurs mois. Chaque année, la Fédération sportive et gymnique du travail (Comité FSGT93) organise un appel à participation au projet « Sport et Inclusion » pour sensibiliser au handicap.
L’objectif de cette initiative est de faciliter l’accès à la pratique sportive, grâce à la composition de groupes mixtes entre collégiens et personnes en situation de handicap, afin qu’ils puissent découvrir de nouvelles disciplines ensemble et vivre un moment partagé.
Une fois les binômes formés, une organisation est mise en place pour créer un programme de rencontres sportives sur l’année qui culmine avec le Festival. Cette année, les jeunes de l’IME ont pu être en binôme avec une section spécialisée du Collège de la Pléiade à Sevran (Seine-Saint-Denis).
La section était formée de 25 élèves de 5e ayant formulé l’envie de pouvoir pratiquer du sport avec des personnes en situation de handicap. « Ils ont aussi exprimé le désir d’apprendre de la singularité de l’autre et de s’engager dans une démarche d’ouverture et d’entraide. » explique Laura Lassauce, coordinatrice du dispositif « sport » du Pôle autisme Seine-Saint-Denis.
Deux rencontres sportives ont été mises en place :
- Tennis de table au collège encadrée par les élèves eux-mêmes
- Volley-ball assis au gymnase où les jeunes de l’IME pratiquent des activités physiques adaptées, afin de permettre aux jeunes du collège d’expérimenter une situation de handicap.
Suite à ces rencontres, les jeunes de l’IME et les élèves ont pu participer au festival de pratiques partagées, qui a réuni près de 800 participants. « Grâce à ce projet, nous avons pu assister à des moments forts d’inclusion, de partage, de bienveillance et surtout à l’émergence d’amitiés nouvelles. » conclut Laura