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Des portraits pour tisser des liens : un projet intergénérationnel à l’EHPAD du Château d’Aÿ
En octobre, l’EHPAD du Château d’Aÿ (Aÿ, Marne) a mis à l’honneur les résidents et les jeunes générations avec l’exposition du projet « Portraits de vies ». Lauréat de l’appel à projets Inspir’actions 2023 de Vivre et devenir, ce projet mêle photographie et partage, créant une initiative intergénérationnelle riche en émotions et en souvenirs.
La photographie, une thérapie qui raconte des vies
Bien plus qu’un art, la photographie s’impose ici comme un outil d’accompagnement pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer. Elle stimule les souvenirs, favorise la communication et apaise les angoisses, devenant une véritable thérapie non médicamenteuse. Sous l’œil attentif de Dominique Borgnet, photographe professionnel local, les résidents ont découvert la photographie sous un nouvel angle.
« Grâce à ce projet, les résidents ont pu s’exprimer, créer et se redécouvrir, tout en partageant des moments précieux avec d’autres générations », explique Dominique Borgnet.
Chaque participant a contribué à la création de portraits uniques, témoins de leurs souvenirs et de leur personnalité.
Un échange intergénérationnel au cœur du projet
L’objectif central de « Portraits de vies » ? Créer du lien entre générations. Pour cela, deux journées d’échange ont été organisées avec des enfants de 3 à 6 ans du foyer Sainte Chrétienne, une maison d’enfants à caractère social (MECS), située à Épernay. Au programme : jardinage et peinture, dans une ambiance conviviale et chaleureuse.
Ces moments d’interaction ont laissé une empreinte durable sur les participants. Madame Annette, résidente, confie :
« Ils étaient si insouciants, pleins de vie, et leur présence a apporté une légèreté que je n’avais pas ressentie depuis longtemps. »
Les enfants, curieux et enthousiastes, ont découvert l’univers des résidents, tout en partageant leurs rires et leur vitalité. Cet échange a permis la transmission de savoirs et d’expériences, comme le souligne Madame Jacqueline : “ Nous avons partagé des souvenirs, des rires, et cela nous a permis de nous sentir moins seuls. »